Ah, la question qui revient sans cesse dans nos immeubles : à quelle fréquence faut-il vraiment nettoyer nos cages d’escalier et nos couloirs ? Je l’avoue, moi aussi, j’ai longtemps cherché la meilleure formule pour concilier un environnement agréable et sain avec les contraintes du quotidien.

C’est un sujet crucial qui va bien au-delà de la simple apparence, touchant à notre bien-être, notre sécurité et même l’image de notre copropriété. Entre le va-et-vient constant et le désir de maintenir une hygiène irréprochable, définir la bonne cadence peut sembler un véritable casse-tête.
Pourtant, avec quelques bonnes pratiques et en tenant compte des nouvelles exigences, c’est tout à fait réalisable. Dans cet article, on va décortiquer ensemble les fréquences idéales et je vous dévoilerai toutes les astuces pour des parties communes éclatantes de propreté !
Prêts à optimiser l’entretien de votre immeuble ?
Comprendre les besoins de votre immeuble : une question de fréquentation et de vie
Alors, on se lance dans le vif du sujet ! Nettoyer nos espaces communs, c’est un peu comme s’occuper de son jardin : il faut connaître ses plantes pour savoir comment les entretenir. Chaque immeuble a sa propre vie, son propre rythme. J’ai eu l’occasion de vivre dans plusieurs copropriétés, de l’immeuble haussmannien très prisé en centre-ville à la résidence plus moderne en banlieue, et croyez-moi, les besoins ne sont jamais les mêmes. Un immeuble avec des bureaux au rez-de-chaussée ou des professionnels de santé verra un passage incessant, du matin au soir, bien différent d’une petite copropriété familiale où les résidents sont principalement des retraités. Cette simple observation, je l’ai faite à mes dépens au début, en pensant qu’un planning standard suffirait. Mais la réalité est là : plus il y a de chaussures qui foulent le sol, plus il y a de poussière, de traces, et malheureusement, parfois, de petits accidents. Il ne s’agit pas juste de donner un coup de balai, mais de comprendre ce que la vie quotidienne de l’immeuble dépose réellement sur nos sols et nos rampes.
L’impact du passage quotidien sur la saleté
C’est une évidence quand on y pense, mais on l’oublie si vite ! Chaque personne qui entre et sort apporte son lot de saletés : poussière sous les chaussures, petites pierres, feuilles mortes, boue les jours de pluie… J’ai même vu des confettis après un anniversaire ! Imaginez cela multiplié par le nombre de résidents et leurs visiteurs. Dans mon ancien immeuble près d’une école, les allers-retours des enfants, surtout par temps humide, transformaient le hall en véritable piste de terre battue en un rien de temps. Les marches des escaliers, elles, se patinent rapidement, et les barres d’appui accumulent les traces de doigts. Il est donc crucial d’évaluer ce “trafic” pour ne pas se retrouver débordé et maintenir un cadre de vie agréable. Personnellement, je commence toujours par observer une semaine type pour me faire une idée précise.
Quand le type de résidence change la donne
Comme je le disais, un immeuble étudiant n’aura pas les mêmes exigences qu’une résidence de standing, et c’est normal ! Un immeuble avec de jeunes enfants nécessitera un nettoyage plus fréquent des zones basses et des interrupteurs, car les petites mains touchent partout. Inversement, une copropriété avec des personnes âgées pourrait privilégier la régularité pour des raisons de sécurité, évitant que la poussière ou les petits débris ne deviennent des risques de glissade. J’ai aussi remarqué que dans les résidences avec de nombreux animaux de compagnie, la gestion des poils et des traces de pattes devient un enjeu majeur, demandant une attention particulière. C’est en prenant en compte ces spécificités que l’on peut établir un plan d’entretien réellement efficace et adapté, qui ne soit ni excessif ni insuffisant.
Les ennemis invisibles : pourquoi la propreté est plus qu’une question d’apparence
On a tendance à penser que nettoyer, c’est juste pour que ce soit “beau”. Mais en réalité, la propreté de nos cages d’escalier et couloirs va bien au-delà de l’esthétique, et c’est un point sur lequel je suis très sensible. J’ai moi-même été confrontée à des problèmes d’allergies et je peux vous assurer qu’un environnement sain commence par des espaces communs impeccables. La poussière, ce n’est pas juste un voile gris sur nos meubles, c’est aussi un nid à acariens, à bactéries, et à tout un tas de petites particules qui peuvent affecter notre santé respiratoire. Et puis, soyons honnêtes, qui n’a jamais eu cette petite appréhension en touchant une rampe d’escalier un peu douteuse ? C’est ce que j’appelle les “ennemis invisibles” : ceux qui ne se voient pas forcément au premier coup d’œil mais qui peuvent avoir un impact considérable sur notre bien-être et notre perception de l’endroit où nous vivons. Une entrée propre et soignée, c’est un peu la première poignée de main que l’on donne à ses invités ou aux futurs acheteurs, et elle doit être franche et rassurante.
Hygiène et santé : une priorité absolue
Pensez à toutes ces mains qui touchent les interrupteurs, les poignées de porte, les boutons d’ascenseur… Surtout depuis les dernières années, on a tous pris conscience de l’importance de l’hygiène pour limiter la propagation des germes. J’ai un ami qui est médecin et il insiste toujours sur le fait que les espaces communs sont de véritables carrefours pour les microbes si l’on n’y prête pas attention. C’est pourquoi un nettoyage régulier et avec les bons produits désinfectants est primordial. Non seulement cela réduit les risques de maladies, mais cela contribue aussi à un sentiment général de sécurité et de propreté pour tous les résidents. Personne n’a envie de se sentir mal à l’aise dans son propre immeuble, n’est-ce pas ? C’est une question de respect mutuel et de santé publique à l’échelle de notre petite communauté.
L’image de la copropriété : votre carte de visite
Que vous soyez propriétaire ou locataire, l’état de propreté des parties communes reflète directement l’image de votre immeuble. Quand je suis allée visiter mon appartement actuel, la première chose qui m’a frappée, c’est la propreté impeccable de l’entrée et de la cage d’escalier. Cela m’a immédiatement donné une impression positive, un sentiment de bien-être et de sérieux de la part des occupants. À l’inverse, un hall négligé, des toiles d’araignées dans les coins, ou des prospectus jonchant le sol peuvent vraiment décourager les visiteurs et donner une mauvaise impression, même si les appartements sont magnifiques. Pour les copropriétaires, c’est aussi un aspect qui peut influencer la valeur de leur bien à la revente. Un immeuble bien entretenu se vend souvent mieux et plus rapidement. C’est un investissement qui en vaut la peine, croyez-moi sur parole.
Adapter le planning : quand l’intensité d’usage dicte la cadence
Maintenant que l’on a compris l’importance de la propreté au-delà de l’apparence, passons à la partie pratique : la fréquence. C’est la question que tout le monde se pose et pour laquelle il n’y a pas de réponse unique et universelle, hélas ! Mais ne vous inquiétez pas, j’ai développé ma propre grille de lecture basée sur mes expériences et les retours que j’ai pu avoir. L’idée est d’être logique et efficace sans tomber dans l’excès ou la négligence. Ce que je peux vous dire, c’est qu’un nettoyage régulier et préventif est toujours plus facile et moins coûteux qu’un nettoyage de fond après des semaines d’accumulation. On peut avoir l’impression de “perdre du temps” à nettoyer souvent, mais en fait, on en gagne énormément sur le long terme car les saletés n’ont pas le temps de s’incruster profondément. Pensez-y comme à l’entretien de votre voiture : un petit lavage régulier est bien moins contraignant qu’un décrassage annuel.
Fréquence minimale : le socle de toute bonne gestion
Pour la plupart des immeubles résidentiels de taille moyenne, je dirais qu’une à deux fois par semaine pour les zones de fort passage (hall d’entrée, premier étage) est un bon point de départ. Pour les étages supérieurs, une fois par semaine ou tous les quinze jours peut suffire si la fréquentation est moindre. Il faut au minimum un passage par semaine pour l’ensemble des parties communes, y compris le dépoussiérage des rampes et le nettoyage des interrupteurs. C’est le strict minimum pour maintenir une hygiène correcte et éviter l’accumulation de poussière et de germes. En dessous, on commence vraiment à sentir la différence, et pas en bien ! C’est ce que j’appelle le “seuil de dignité” pour nos espaces de vie communs. On ne veut pas que nos invités se posent des questions dès l’entrée, n’est-ce pas ?
Ajuster selon les saisons et les événements
Mais attention, cette fréquence de base n’est qu’un point de départ ! La vie de l’immeuble est pleine de surprises et de saisons. L’hiver, avec la pluie, la neige et le sel des trottoirs, demande souvent un effort supplémentaire. Je me souviens d’une année où l’on a eu un hiver particulièrement rude, et sans un nettoyage quotidien du hall d’entrée, c’était une catastrophe ! De même, après des travaux dans l’immeuble, un déménagement, ou des événements festifs (un mariage, par exemple, avec des fleurs et des rubans partout), il est évident qu’il faut prévoir un nettoyage exceptionnel. C’est là que la flexibilité est reine. Voici un petit tableau récapitulatif que j’ai construit pour vous aider à visualiser les ajustements possibles :
| Situation | Fréquence Recommandée | Détails |
|---|---|---|
| Hiver (pluie, neige) | Augmentation (+1 à 2 fois/semaine) | Nettoyage plus fréquent du hall et des premières marches pour éliminer la boue et le sel. |
| Été (poussière, pollen) | Fréquence normale ou légère augmentation | Attention aux entrées d’air, fenêtres, dépoussiérage plus méticuleux. |
| Travaux dans l’immeuble | Nettoyage quotidien ou post-travaux | Évacuation des gravats, poussière de plâtre. |
| Déménagement | Nettoyage ponctuel après | Enlèvement des débris, traces de pas, marques de cartons. |
| Période de vacances scolaires | Fréquence normale ou légère diminution | Moins de passage si beaucoup de résidents sont absents. |
Au-delà du balai : des astuces d’organisation pour une propreté durable
Souvent, on pense que “nettoyer”, c’est juste passer un coup de balai et de serpillère. Mais ce serait une vision bien réductrice de la chose ! Pour une propreté qui dure et qui soit vraiment efficace, il faut penser en amont et en aval, un peu comme un chef d’orchestre qui planifie chaque mouvement. L’expérience m’a appris que la clé réside souvent dans la méthode et les outils que l’on choisit. On ne nettoie pas une surface vitrée comme un sol en marbre, et un simple chiffon ne suffira pas toujours pour venir à bout des tâches les plus tenaces. J’ai longtemps tâtonné avant de trouver les bonnes combinaisons, et je peux vous dire que ça change tout ! La bonne organisation permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’obtenir des résultats impeccables, ceux qui donnent vraiment l’impression d’un travail bien fait et d’un environnement sain. On veut que ça brille, pas juste que ça paraisse propre, n’est-ce pas ?
La bonne méthode pour chaque surface
Chaque matériau a ses spécificités et mérite une approche adaptée. Pour les sols carrelés, un bon aspirateur suivi d’une serpillère microfibre humide avec un détergent neutre est idéal. J’ai découvert que les serpillères en coton ont tendance à laisser des traces, alors que la microfibre accroche bien mieux la saleté. Pour les parquets ou les sols stratifiés, attention à ne pas utiliser trop d’eau ! Une serpillère très essorée est de mise, et un produit spécifique pour le bois est préférable pour ne pas abîmer le revêtement. Les rampes d’escalier, souvent en métal ou en bois, nécessitent un dépoussiérage régulier et un nettoyage avec un chiffon humide et un produit adapté. N’oublions pas les vitres et miroirs, qui demandent un produit vitre et un chiffon propre pour éviter les traces. Bref, adapter son geste et son produit à la surface, c’est la base pour un nettoyage réussi et durable.
Le matériel essentiel que j’utilise
On ne va pas se mentir, avoir les bons outils facilite grandement la tâche. Fini les vieux balais qui soulèvent plus la poussière qu’ils ne l’enlèvent ! Mon arsenal se compose d’un bon aspirateur (sans sac, c’est plus pratique !) pour les sols, d’un balai en microfibre avec des recharges lavables pour un nettoyage à sec rapide, et d’un seau avec une essoreuse efficace pour ma serpillère microfibre. Côté produits, je privilégie les nettoyants multi-surfaces écologiques pour le respect de l’environnement et la santé des résidents, un produit vitre de qualité, et un désinfectant pour les points de contact critiques (interrupteurs, poignées). Et un conseil d’amie : ayez toujours quelques chiffons microfibres propres à portée de main ! Ils sont polyvalents et permettent des retouches rapides. C’est un petit investissement qui fait une grande différence au quotidien.
Le rôle clé des résidents : comment chacun peut contribuer
On parle beaucoup de la fréquence et des méthodes, mais il y a un acteur souvent sous-estimé dans l’équation de la propreté de nos immeubles : nous-mêmes, les résidents ! J’ai longtemps cru que le nettoyage des parties communes était l’affaire exclusive de l’entreprise d’entretien ou du gardien. Mais mon expérience m’a montré que si chacun mettait un peu du sien, même des petits riens, l’impact serait colossal. C’est un peu comme dans une maison : si tout le monde laisse traîner ses affaires, même la femme de ménage la plus organisée aura du mal à maintenir l’ordre. Dans une copropriété, c’est encore plus vrai car nous partageons l’espace. La propreté n’est pas seulement une question de ménage, c’est aussi une question de civisme et de respect envers ses voisins. Et je peux vous assurer que dans les immeubles où cet esprit de communauté est fort, la propreté est toujours au rendez-vous.

Petits gestes, grands effets
Ces petits gestes, on les connaît tous, mais on ne les applique pas toujours. Remettre un prospectus tombé par terre dans la poubelle, essuyer rapidement la trace de boue qu’on a faite en rentrant, ne pas laisser son courrier traîner dans le hall, ou encore secouer son paillasson à l’extérieur de l’immeuble et non dans l’escalier… Ce sont des choses simples, presque instinctives, mais qui, multipliées par le nombre de résidents, font une différence incroyable. Je me souviens d’une voisine qui, chaque matin en allant chercher son pain, donnait un rapide coup de balai au petit tas de feuilles devant la porte d’entrée. C’était un geste anodin, mais qui témoignait d’un réel souci pour l’environnement commun. Si chacun adopte cette mentalité, même de temps en temps, on réduit considérablement la charge de travail de l’entretien professionnel et on maintient un niveau de propreté constant.
Communication : la clé d’une copropriété harmonieuse
Parfois, le problème n’est pas la mauvaise volonté, mais juste un manque de communication ou de clarté. Je crois fermement qu’une bonne communication est le ciment d’une copropriété qui fonctionne bien. Organiser une petite réunion entre résidents pour discuter des attentes en matière de propreté, afficher des rappels amicaux et non moralisateurs, ou même désigner un référent pour les questions d’entretien peut faire des miracles. J’ai vu des immeubles se transformer grâce à des affiches simples et joliment illustrées, rappelant par exemple de ne pas laisser de poubelles sur le palier ou de signaler un problème à la personne concernée. L’objectif n’est pas de pointer du doigt, mais de sensibiliser et de créer un sentiment d’appartenance et de responsabilité collective. Quand on se sent partie prenante, on est bien plus enclin à agir positivement.
Investir dans la propreté : un calcul gagnant pour la valeur de votre bien
Finalement, parler de nettoyage peut paraître prosaïque, mais c’est en réalité un investissement judicieux, et pas seulement pour notre confort quotidien. L’entretien des parties communes est une dépense qui, lorsqu’elle est bien gérée, se transforme en un véritable atout pour tous les copropriétaires. J’ai eu l’occasion de discuter avec plusieurs agents immobiliers et ils sont unanimes : un immeuble dont les parties communes sont impeccables est beaucoup plus attractif sur le marché. Cela se traduit par une meilleure valeur à la revente et un turnover des locataires plus faible, car les gens se sentent bien là où ils vivent. C’est un cercle vertueux : la propreté attire des résidents soucieux de leur cadre de vie, qui eux-mêmes contribuent à maintenir cette propreté. Ne sous-estimez jamais l’impact d’une première impression, surtout quand il s’agit d’un achat immobilier qui engage sur le long terme.
Valeur perçue et confort de vie
Pensez à votre propre réaction lorsque vous visitez un immeuble. Les parties communes sont le premier contact avec le lieu. Un hall d’entrée sale, des boîtes aux lettres dégradées, des odeurs désagréables dans les escaliers… tout cela envoie des signaux négatifs. À l’inverse, un environnement propre, lumineux, et qui sent bon donne immédiatement une sensation de bien-être et de sécurité. Ce “confort de vie” n’est pas une simple futilité, il a un impact direct sur notre moral et notre satisfaction au quotidien. En tant que résidents, nous passons par ces espaces chaque jour. Vouloir qu’ils soient agréables n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Et pour un acheteur potentiel, cela représente une valeur ajoutée non négligeable. C’est un peu comme la façade d’une maison : elle peut être superbe, mais si l’intérieur est négligé, ça ne marchera pas. Les parties communes, c’est l’intérieur collectif.
Éviter les dégradations coûteuses grâce à l’entretien
Enfin, et c’est un point souvent oublié, un entretien régulier et de qualité permet d’éviter des dégradations bien plus coûteuses sur le long terme. Une poussière qui s’incruste sur les revêtements peut les abîmer prématurément. Des taches non traitées peuvent devenir permanentes. Un manque de nettoyage des sols peut entraîner des éraflures ou une usure anormale. J’ai vu des sols en pierre naturelle perdre de leur éclat parce qu’ils n’étaient pas entretenus correctement, nécessitant une rénovation onéreuse quelques années plus tard. En investissant un peu plus dans la fréquence et la qualité du nettoyage, on protège notre patrimoine commun et on repousse d’autant les grosses dépenses de réfection. C’est une gestion intelligente et préventive qui, au final, coûte moins cher à la copropriété. C’est le principe du “stitch in time saves nine” comme diraient nos amis anglophones, une petite intervention maintenant permet d’éviter de gros problèmes plus tard.
Pour conclure notre échange
Nous arrivons au terme de notre exploration sur la propreté de nos espaces communs. J’espère que vous l’aurez ressenti, ce n’est pas qu’une question de chiffon et de balai, mais un véritable pilier de notre bien-être quotidien, de la valeur de notre patrimoine et du vivre-ensemble harmonieux. Chaque petit geste, chaque attention portée à nos parties communes, contribue à créer un environnement sain et accueillant pour tous. Continuons ensemble à faire de nos immeubles des lieux où il fait bon vivre, où la première impression est toujours la meilleure !
Quelques astuces bien utiles à connaître
1. Observez attentivement la fréquentation de votre immeuble (nombre de résidents, visiteurs, professionnels) pour adapter précisément la cadence du nettoyage. Un rythme juste est un rythme efficace !
2. N’hésitez pas à investir dans du matériel de nettoyage de qualité et des produits adaptés à chaque surface. Cela fait une énorme différence en termes de résultat et d’efforts économisés. Pensez microfibres !
3. Encouragez les “petits gestes” citoyens au quotidien : ramasser un papier, essuyer une trace légère, secouer son paillasson dehors. C’est l’affaire de tous et ça soulage beaucoup l’entretien général.
4. Une communication claire et amicale entre voisins est essentielle. Affiches de rappel, réunions, ou même un groupe de discussion peuvent renforcer le sentiment de responsabilité collective.
5. Gardez en tête que l’entretien régulier est un investissement préventif. Il coûte moins cher à long terme que des rénovations lourdes et imprévues dues à une négligence prolongée. Votre portefeuille vous remerciera !
Les points clés à retenir
En résumé, la propreté de nos parties communes est bien plus qu’une corvée, c’est un gage de qualité de vie et un atout majeur pour notre patrimoine. Elle garantit l’hygiène et la santé de tous, et reflète l’image positive de notre copropriété. La fréquence d’entretien doit être flexible et s’adapter aux spécificités de l’immeuble et aux saisons. Enfin, l’implication de chaque résident, à travers de petits gestes et une bonne communication, est indispensable pour maintenir nos espaces en parfait état. C’est un effort collectif qui bénéficie à chacun, aujourd’hui et pour l’avenir !
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: À quelle fréquence devrions-nous V
R: AIMENT nettoyer nos cages d’escalier et nos couloirs pour qu’ils restent impeccables ? A1: Ah, la fameuse question qui fait débat dans toutes les assemblées générales !
On se le demande tous : est-ce qu’une fois par semaine suffit ? Ou faut-il passer à un rythme plus soutenu ? D’après mon expérience, et croyez-moi, j’en ai vu des immeubles, la fréquence idéale dépend de plusieurs facteurs cruciaux.
Pensez au nombre d’habitants : un petit immeuble avec trois appartements n’aura évidemment pas les mêmes besoins qu’une grande résidence de cinquante logements.
Ensuite, l’intensité du passage est primordiale. Si votre immeuble abrite des professions libérales avec un va-et-vient constant, ou si vous avez beaucoup de jeunes enfants qui jouent dans les couloirs, il est évident que la saleté s’accumulera plus vite.
Moi, j’ai remarqué que dans les immeubles où le passage est modéré, un nettoyage hebdomadaire bien fait, avec un coup de serpillière, un dépoussiérage des rampes et un vidage des poubelles, peut suffire à maintenir une propreté acceptable.
Mais si c’est un immeuble très fréquenté, un rythme bi-hebdomadaire, voire trois fois par semaine pour les zones les plus exposées comme l’entrée et le hall, sera bien plus approprié.
N’oubliez pas non plus les périodes de pluie ou de neige : là, c’est l’état d’urgence ! Un coup de balai quotidien à l’entrée peut faire des miracles pour éviter que la boue ne se propage partout.
L’important, c’est d’être réactif et d’adapter le planning aux besoins réels de votre copropriété. C’est en observant et en discutant avec les résidents que l’on trouve le juste équilibre.
Q2: Qui est réellement en charge du nettoyage de toutes ces parties communes, et comment cela s’organise-t-il concrètement dans un immeuble ? A2: C’est une excellente question, et la réponse n’est pas toujours aussi simple qu’on le pense !
En général, dans une copropriété en France, l’entretien des parties communes est de la responsabilité du syndicat des copropriétaires. Ce n’est pas un syndic, mais l’ensemble des propriétaires.
Le syndic, qu’il soit professionnel ou bénévole, est la personne ou l’entité qui va GÉRER cet entretien au quotidien. Concrètement, deux scénarios sont les plus courants.
Soit la copropriété fait appel à une entreprise de nettoyage professionnelle. C’est la solution que je recommande souvent, car elle garantit une certaine régularité et une expertise.
L’entreprise est choisie par l’assemblée générale des copropriétaires, qui valide le contrat et la fréquence des passages. Soit, et c’est plus rare aujourd’hui, surtout dans les grands immeubles, c’est un gardien ou une gardienne d’immeuble qui s’en occupe.
Dans certains cas, il peut même arriver que les résidents se relaient, mais soyons honnêtes, cette solution est souvent source de tensions et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
Personnellement, j’ai constaté que l’intervention d’une entreprise spécialisée apporte une vraie sérénité et permet d’éviter les désaccords entre voisins.
Le syndic doit ensuite s’assurer que le cahier des charges est bien respecté et que les prestations sont conformes au contrat. C’est un point crucial pour la satisfaction de tous !
Q3: Au-delà de la fréquence, quelles sont les astuces et les bonnes pratiques pour un nettoyage vraiment efficace et qui dure dans le temps ? A3: Ah, voilà une question qui me tient à cœur !
Nettoyer, ce n’est pas seulement passer un coup de balai. C’est tout un art pour que la propreté dure et que les parties communes rayonnent. La première astuce, et je l’ai souvent répété, c’est d’utiliser les BONS produits et le BON matériel.
Inutile de dépenser une fortune, mais des produits adaptés aux surfaces (carrelage, marbre, linoléum) et un matériel en bon état (serpillière propre, aspirateur performant) feront toute la différence.
J’ai vu des sols ternes devenir éclatants juste en changeant de produit ! Ensuite, la méthode compte énormément. Il ne s’agit pas de “pousser” la saleté, mais de l’éliminer.
Balayer avant de laver est une étape essentielle, que l’on oublie parfois. Et n’oubliez pas les détails : les interrupteurs, les poignées de porte, les boîtes aux lettres…
ce sont des nids à microbes souvent délaissés. Un coup de chiffon désinfectant régulier à ces endroits peut vraiment améliorer l’hygiène générale. J’ai aussi remarqué que la lumière naturelle joue un rôle psychologique important : un bon éclairage met en valeur la propreté et encourage, inconsciemment, les résidents à être plus attentifs.
Enfin, et c’est un point que je ne saurais trop souligner, c’est la communication. Un petit panneau dans l’entrée rappelant l’importance de la propreté ou les dates de passage de l’entreprise peut faire des merveilles pour sensibiliser tout le monde.
C’est un travail d’équipe, et chacun a son rôle à jouer pour que notre cadre de vie soit le plus agréable possible !






